anne pesce
Ravel m’a donné la première leçon de peinture : "L’inspiration consiste dans l’habitude de s’assoir tous les jours à la même heure à sa table de travail", j'écoute le musicien, avec lui tous les jours je pense : "Que vais-je faire après ?" C'est ainsi que j’appelle à l'inspiration. Je n'ai pas d'idées moi-même. J'ai une pensée vacante afin de faire exactement ce qu'appelle à faire mon inspiration. Dans mon esprit ça arrive comme un paysage sous forme de subtiles émotions sans aucune cause dans ce monde et en effet peu m’importe le paysage, mon sujet est le climat de mon atmosphère intérieure, il a déjà des couleurs, elles sont musicales. Extrait du texte d’Anne Pesce pour l’exposition ‘Rien ne m’empêche’ du 12 avril au 19 mai 2025, Modesti Perdriolle Gallery, Bruxelles.
Et, mes trois années new-yorkaises : 2013, 2014 et 2015 ....en 2015 j’ai criblé New-York de mes pas, à pied et j’ai parcouru en 2 mois 1300 km. ... je suis partie en Islande pendant un an là aussi vers la nuit vers le noir que je voulais être celui de l’univers quand on s’éloigne de la Terre, du système Solaire : je soigne la lumière de mon Apollo, la capsule qui quitte la terre et qui monte dans l’univers ce très vaste espace, ma surface, mon étendue, mon volume, je suis toujours dans mon Apollo. L’épigraphe de l’Hypérion : « Ne pas se laisser écraser par l’immense, savoir s’enfermer dans le plus étroit espace, c’est en cela qu’est le divin. » Anne Pesce, notes.
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Café du Cycliste : Anne Pesce - Crossing the Landscape